Un peu d'histoire...
Si c’est au début du XIXème siècle qu’apparait le premier concept de vélo, alors appelé draisienne ou vélocipède, c’est au début du XXème que nous verrons apparaître réellement les garde-boue sur ce qui est alors la bicyclette moderne.
Ils étaient fabriqués en bois (souvent du chêne) taillés dans la masse puis vernis, les rendant ainsi résistants aux intempéries. Néanmoins, leurs contraintes de poids et de déformation dans le temps ainsi que l’arrivée de nouveaux matériaux feront qu’ils seront rapidement remplacés au cours du XXème siècle.


Dessus, Draisienne du XIXème siècle
A gauche, bicyclette moderne appelée aussi "hirondelle" de 1935
Acanthe Sport
Plastique, inox, fibre de carbone… ces accessoires indispensables pour tout cycliste bravant les intempéries va connaître de nombreux changements, mais le garde-boue en bois a-t-il vraiment disparu ?
Et bien non ! Aujourd’hui je vous propose de (re)découvrir cet accessoire remis au goût du jour pour correspondre aux attentes pratiques et esthétiques !
Fabriqués à l’aide des techniques de lamellé collé (sandwich de plusieurs couches : ici des feuilles de bois de 0.6mm d’épaisseur) et de cintrage, les garde-boue Acanthe Sport sont efficaces, légers et résistants tout en offrant un cachet à votre vélo. De plus, l’utilisation de nouvelles technologies telles que la découpeuse laser permet la personnalisation des accessoires.
Les matériaux
Le bois
Dans un souci de respect de l’environnement, le choix des matières n’est pas anodin. Ainsi le placage de bois provient de forêts gérées françaises (ONF) ou de récupération quand il s’agit d’essences exotiques (certains artisans se débarrassent d’une partie de leur stock, profitez-en !). Chêne, frêne, hêtre, noyer mais aussi un large choix de palissandre de récupération !

La fibre de lin
Afin de rendre le garde-boue plus résistant et suite à plusieurs essais, j’ai fait le choix de partir sur l’idée d’un matériau composite en intégrant une fibre. Le carbone et la fibre de verre n’étant pas envisageables au vu de mes engagements, c’est naturellement que je me suis dirigée vers le lin. Le saviez-vous ? La France et le premier producteur de lin au monde, notamment en Normandie. Cette plante qui ne demande que très peu d’eau, peut être utilisée dans son intégralité et dans de nombreux domaines : alimentaire, textile, aéronautique…
Aujourd’hui les propriétés techniques de ces fibres concurrencent celles des fibres synthétiques telles le carbone. Alors certes le coût n’est pas le même, mais c’est cultivé, développé, transformé en France, et c’est naturel !
Le résine bio-sourcée
Enfin, pour coller tout ça ensemble, il y a la résine. Malheureusement de ce côté-là, le 100% naturel n’existe pas encore. Néanmoins, nos chercheurs développent des résines à base époxy bio-sourcée. C’est-à-dire une résine dont un certain pourcentage d’élément carbone est remplacé par des éléments naturels la rendant ainsi moins toxique pour l’homme et l’environnement. Je me tiens régulièrement informée des avancées afin de pouvoir me procurer les derniers produits sur le marché afin de vous proposer les accessoires les plus éthiques et respectueux de l’environnement.
